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Le Coordonnateur National du Club Ethique du Cameroun répond aux auteurs du mémorandum attribué aux Bétis du Centre

ImageAprès les paradoxes du Sud, nous voici dans la sorcellerie du Centre. Car, il y a aujourd’hui un procès rocambolesque que les Betis intentent contre leur frère de Président, S.E. Paul Biya, au pouvoir depuis le 06 novembre 1982.

De plus en plus, ce débat sévit dans l’espace public médiatique et dans l’espace public tout court au Cameroun. Notre pays étant en démocratie, et l’essence de la démocratie reposant sur le débat contradictoire, il n’y a pas de raison que je reste en marge d’un tel débat.
Cela dit, c’est avec une attention soutenue que j’ai lu dans plusieurs journaux locaux ces dernières semaines, le «mémorandum ou tract» d’un groupe disant parler au nom «des Bétis du grand Centre», destiné au Chef de l’Etat Paul Biya. Le texte, à en croire des sources introduites, «circulent depuis un moment dans les milieux huppés de la capitale» comme l’affirme le journal La Météo n° 242 du 01 Juin 2009 de M. Dieudonné Mveng. Ledit texte serait d’ailleurs parvenu à son illustre destinataire depuis Mvomeka’a son village natal. Avant La Météo, le journal de mon oncle Chantal Roger Tuilé, La Tribune de l’Est, avait signalé que quelque chose se tramait dans ce sens.
Le document insolite pose, entre autres, le problème des casses de Gilbert Tsimi Evouna dans le cadre de l’assainissement de la ville de Yaoundé (je mène une réflexion sur cette question dans un ouvrage à paraître), celui du soutien politique indéfectible du Centre au RDPC et à son Président national dont l’ampleur ne serait pas mesuré par le Président Biya et l’acharnement du Président contre ses frères Betis dans le cadre de l’opération Epervier. Toujours sophistes dans leurs affirmations, les initiateurs du « mémorandum » rappellent au chef de l’Etat que « la région du Centre vous soutient comme nulle part ailleurs » et que « ce sont les fils Betis les plus méritants qui sont arrêtées ». C’est sur ces préoccupations que porte la présente réflexion.
A la lecture de cette littérature terrifiante et macabre, j’ai cru devoir prendre la parole à travers cette réflexion pour enrichir le débat. J’insisterais sur quatre points : 
1) l’irresponsabilité des auteurs et la tentative de manipulation de la conscience des Betis ;
2) un chantage sans fondement au Chef de l’Etat ;
3) le ponce pilatisme des Betis auteurs du mémoraundum ;
4) les bons réflexes pour l’avenir.
Un petit développement sera consacré à chacun de ces points pour baliser les non-dits du fameux document des néophytes de la manipulation.

A- De l’irresponsabilité des auteurs et de la tentative de manipulation de la conscience des Betis.

Le rôle de la communication est essentiel dans la formation de la conscience politique d’une communauté ou d’un peuple. C’est pour cette raison aussi qu’Aristote envisage l’homme comme un être naturellement politique. La première irresponsabilité dans le document des « soi-disant Betis du Centre » est qu’il n’est pas signé. Il s’agit donc par conséquent d’un tract. C’est-à-dire, du degré zéro de la communication, pour parler comme Dominique Wolton.
Le degré zéro de la communication qui, elle, se veut échange. Malheureusement, le destinataire dans ce cas est connu mais ne saurait à qui et comment répondre. Comment répondre aux fantômes qui n’arrivent pas à assumer les « frustrations des leurs »? Il n’y a pas de communication possible sans émetteur. Anthropologiquement, au sens de Georges Balandier, il s’agit d’un « gangstérisme comportemental ». Mon constat est bien celui là, parce que, tout bon martyr est conséquent. L’horreur de la manipulation sauvage quant à lui réside dans l’affirmation selon laquelle « ce sont les fils betis les plus méritants qui sont arrêtés dans le cadre de l’opération épervier ». Une véritable tragi-comédie quand on sait à quoi renvoit le mot 
« Beti » en français. Les Betis selon Laburthe Tolra sont les « seigneurs de la forêt ». Mais de quel noblesse font preuve ceux qui ont écrit ce minable tract ! De quelle noblesse ont fait preuve « leurs dignes fils » arrêtés pour détournements de fonds publics ?

B- A propos du chantage sans fondement au Chef de l’Etat
Je suis Beti. Un proverbe de chez nous dit qu’il faut toujours dire la vérité à celui ou à ceux qu’on aime. Mes « amis » qui ont initié le tract disent que, ce sont les Betis du Centre qui ont sauvé le Président Biya lors du coup d’Etat du 06 avril 1984. Le Général Pierre Samombo qui a « chassé » les mutins à la radio nationale est-il Beti ? Paul Yakana Guebama, Philippe Mpay, Blaise Bénaé Mpecke et bien d’autres qui ont chacun joué un rôle déterminant pour faire échec au coup d’Etat sont-ils Betis du Centre ? Le Général Pierre Semengue qui a fait tout ce que l’on sait pour sauver le régime est-il beti du Centre ? Gabriel Ebili, le technicien qui déjoua le message des mutins à la radio, est-il Beti du Centre ?
L’inconvénient du tract en circulation est qu’il véhicule des contre vérités et des stupidités sans pour autant dire que c’est tout le peuple camerounais qui a soutenu son président contre les nostalgiques de l’ancien système. Sincèrement, en ne le disant pas, il y a manifestement légèreté, mais surtout mauvaise foi. On ne saurait écrire l’histoire du Cameroun de cette manière là. Si nous le faisons, nos enfants seront déroutés, égarés. De telles contre-vérités ne sont pas de nature à renforcer l’unité nationale qui vient d’être célébrée le 20 Mai dernier. Je dis non à la distraction.
A propos du soutien de la région du Centre ou des Beti à Paul Biya, c’est justement parce que le Président mesure la portée et l’ampleur dudit soutien que deux fils de la Mefou et Akono ont été promus SG/PRC. Il s’agit de Titus Edzoa et de Jean-Marie Atangana Mebara. Le premier est Professeur en médecine et le second économiste comme on en trouve dans d’autres coins du pays. Les relations de chacun avec le Président aujourd’hui sont tragiques. Dans le même département, Etienne Ntsama, fils de Ngoumou, a été Ministre des Finances. Sur le plan des directeurs généraux, Jean Baptiste. Nguini Effa gère la SCDP depuis plus de 15 ans. Basile Atangana Kouna préside aux destinées de la la Camwater. Il y a remplacé Clément Obouh Fegue (la bouche des Etenga) qui y avait passé plus d’un 1/4 de siècle. Laurent Nkodo a été promu DG des Impôts. Jean William Solo a dirigé l’Onadef. Jean Tabi Manga est Recteur de l’Université de Yaoundé II après avoir été Recteur de l’Université de Yaoundé I, avec rang de secrétaire d’Etat. En dehors de ceux-là cités dans le seul petit département de la Mefou et Akono, il y en a d’autres qui occupent des postes et positions importants sans toutefois être de parfaits génies. 
Au niveau de la Mefou et Afamba, Sylvestre Naah Ondoua a été ministre pendant des années, cumulativement avec ses fonctions de DG du Crédit Foncier. Après lui, Dieudonné Ambassa Zang a été promu ministre des Travaux Publics. Noah Ngamveng a été Recteur d’université. Aujourd’hui, Catherine Abena et Luc Magloire Mbarga Atangana représentent ce département au gouvernement
Dans le Mfoundi, il y a eu un vice-PM, en la personne de Gilbert Andzé Tsoungui, des ministres d’Etat comme Charles Etoundi, des ministres comme : Rose Zang Nguelé, Henri Bandolo, Raphaël Onambelé Ela, Philippe Mbarga Mboua, Marie Madeleine Fouda, Martin Aristide Okouda et, de nos jours, Augustin Thierry Edjoa, Laurent Serge Etoundi Ngoa, Suzanne Bomback. 
Dans le Nyong et Kellé, Felix Tonye Mbock, Bell Luc René, Augustin Frédéric Kodock, Joseph-Marie Bipoun Woum ont été promus ministres. Catherine Bakang Mbock l’est depuis 9 ans. D’autres fils de ce département (très hostile au RDPC il n’y a pas longtemps) sont directeurs généraux comme Ndouga Hell (Arsel) ou Victor Hell (Institu national de la cartographie) et bien d’autres.
Chez les Etong, Manguissa et Batschenga (la Lekié), il y a eu Athanase Eteme Oloa, Joseph Tsanga Abanda, Denis Ekani, Edouard Nomo Ongolo, Antoine Tsimi, Pierre Eloundou Mani, Urbain Olanguena Awono, Henri Engoulou. Il y a l’actuel ministre des finances Lazare Essimi Menye, l’actuel ministre des Relations Extérieures, Henri Eyebe Ayissi qui revient pour la deuxième fois au gouvernement. Il y a l’actuel secrétaire d’Etat au Ministère de l’éducation de Base, Manga Ewolo.
Dans le grand Mbam, il y a eu le précieux Justin Dioro, ainsi que Boto à Ngon, David Abouem à Tchoyi, Simon Basselikin, Bidias à Ngon…René Emmanuel Sadi est à la fois Secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République et Secrétaire Général du Comité Central du RDPC, Jean Baptiste Béléokeng, Directeur du Cabinet Civil, et Pascal Anong Adibimé officie aux Domaines et Affaires Foncières. Au niveau des Directeurs Généraux. Citons aussi Esther Dang qui a dirigé la Sni pendant des années, et Camille Mouthé à Bidias, fils de Bafia, qui dirige le FNE depuis des lustres. Faut-il dire que cette institution se confond déjà à son DG ?
Dans le Nyong et So’o, il y a eu l’inoxydable Ferdinand Koungou Edima (MINAT). Mbarga Nguélé et Samuel Ngbwa (l’oncle maternel du Professeur Jacques Famé Ndongo) ont été DGSN, et Hubert Nkoulou ministre de la Santé. Grégoire Sébastien Owona est Ministre des Relations avec les Assemblées et Secrétaire Général Adjoint du Comité Central du RDPC depuis 1992. Emmanuel Etoundi Oyono, l’actuel DG de la MAETUR, a fait le tour de plusieurs entreprises d’Etat au poste de Directeur Général. Le Nyong et So’o aurait pu se plaindre, on l’aurait compris mais le Mfoundi, la Mefou et Akono…
Dans le Nyong et Mfoumou, Pius Ondoua le philosophe a été ministre, Robert Nkili, est ministre depuis des années. Joseph Edou a été Directeur Général du Crédit Foncier, Bruno Bekolo Ebé est Recteur depuis onze années.
Dans la Haute-Sanaga de mon ami Romain Roland Eto’o Ebogo (actuel maire de Nanga-Eboko), Antoine Zanga, actuellement ambassadeur du Cameroun au Vatican, et Bidoung Mpkwatt ont été ministres. Et aujourd’hui, Messengue Avom est ministre des Travaux Publics.
Avec cette masse de ressources humaines, peut-on et doit-on sincèrement dire que Paul Biya a oublié la région du Centre ? Sait-on qu’il y a des régions plus peuplées comme l’Ouest, l’Extrême-Nord, et les régions plus vastes comme l’Est, qui n’ont pas eu le 1/4 de ces postes? Si j’étends l’analyse au Sud, j’ai révélé dans mon ouvrage Les paradoxes du pays organisateur… qu’en 25 ans (1982-2007), le Sud a eu 5 SG/PRC, 2 DCC, 23 ministres, 7 gouverneurs de province, 8 chanceliers et recteurs d’université, 42 directeurs généraux. Pis, l’utilisation routinière desdites ressources n’a favorisé que les mêmes et seuls acteurs. Alors, que mes frères Betis se calment et réfléchissent.

C- Le ponce pilatisme des Betis auteurs du mémorandum
Le ponce pilatisme est une attitude irresponsable qui consiste à renvoyer la faute à l’autre ou aux autres. Paul BIYA a trop donné aux Betis du Centre et du Sud. Cela frustre à juste titre les autres régions. Je souhaite à cet effet un débat public avec quiconque pense le contraire. Ce qu’il faut regretter, c’est que les « frères du président » n’aient pas compris que « la séparation des contraires rend l’ordre possible et que, leur union l’instaure et le rend fécond ». Cette dialectique élémentaire n’a pas été prise en compte par ceux qui, aujourd’hui, prétendent parler au nom des Betis.
Comme je ne veux pas être complice de la folie collective que certains veulent assigner à la communauté à laquelle j’appartiens, je propose qu’avant de parler au Président Biya, les Betis se parlent d’abord entre eux. Que chacun fasse son bilan par rapport à ce que Biya lui a donné. Que chacun, en ce qui le concerne, fasse son bilan pour voir ce qu’il a apporté, en retour, à sa communauté et à l’édification de la nation. En regardant Ngoumou, chef-lieu du département de la Mefou et Akono peut-on croire que tant de fils de ce département enclavé ont été promus à de si hautes fonctions ? Il ne faut pas que les Betis soient déjà menacés par l’entropie. Le côté sacré de la politique est qu’il faut être honnête. Ce qui se dessine n’a rien de rationnel et il faut le dénoncer, le combattre. Avec tous les postes que les Betis ont eu sous le Renouveau, ils ont passé le temps, pour nombre d’entre eux, à s’auto-détruire et à brader les biens publics (cf. listes de pilleurs des biens publics dans les différents journaux paraissant au Cameroun et ailleurs). Certains ont fait pire que Michel Noir, le Français, qui a préféré perdre sa fille Anne-Valérie Noir que les élections en 1995.
Combien sont-ils chez les Betis, qui ayant bénéficié du décret du président et qui, ont soutenu et encouragé leurs « frères » ? Quel est le lobby beti qui a vu le jour en dehors de l’« Essingan » qui était un laboratoire de promotion du tribalisme pour parler comme Vianney Ombé Ndzana, au profit de l’élite dirigeante des années 1990 ? Comment s’appellent les patriarches Betis crédibles? Où sont les groupes de presse, les boulangeries et les immeubles appartenant aux Betis ayant occupé les postes dits juteux? Telles sont les données de l’analyse logique à faire. Car, partout où un Beti est tombé, c’est son frère qui l’a précipité par égoïsme et par méchanceté gratuite. Même dans le cadre de l’opération Epervier, le paradoxe veut que les Beti se livrent entre eux. Je le dis sans réserve parce que, c’est la vérité. Les vicissitudes des guerres fratricides entre les Beti ont fait que ces derniers n’évoluent qu’avec les autres. Presque tous les ministres Beti ont des hommes de main et d’affaires de l’Ouest ou du Nord. Que ceux qui ont à redire nous citent deux noms d’industriels Betis du Centre-Sud et nous prouvent que les sociétés Panzani, Express Union et le Groupe Fokou n’appartiennent pas aux Betis. La philosophie est qu’il ne faut pas aider le frère. Cette triste réalité sociale a accouché d’un proverbe qui dit que : 
«Lorsque tu veux refuser quelque chose à un Beti, confie le partage de cette chose à son frère »  
Les Betis sont un peuple qui va disparaître avec le temps au regard de la vitesse avec laquelle leur patrimoine immobilier est liquidé dans les villes comme dans les villages. Certains vendent des terrains avec les tombes de leurs parents. Une telle anthropologie ne peut cependant s’ouvrir à l’histoire parce que, nos parents eux tenaient à «l’elik», c’est-à-dire, au patrimoine familial, à l’héritage, à l’avenir. A force de refuser les vrais débats, on risque de glisser dans la manipulation comme c’est le cas en ce moment. Quelle est donc la responsabilité de Biya dans ces conneries de certains Betis ? Avec les statistiques avancées, peut-on dire qu’il y a crise de représentativité du Centre dans la gestion des affaires publiques au Cameroun ? A cette allure, j’ai peur que bientôt, les «frères» du Président lui demandent sa paire de lunettes ou ses poumons.

D- Les bons réflexes pour l’avenir
Le bon réflexe n’est pas autre chose que de lutter pour que l’adversaire du Beti ne soit plus le Beti. Tant que cela ne sera pas fait, le Beti restera à la traîne et vulnérable comme il le paraît en ce moment. Les règles d’accession au pouvoir et à l’autorité politiques passent par la solidarité et la reconnaissance du mérite. Le bon réflexe pour les Betis n’est pas d’écrire des lettres insensées et de provocation à Paul Biya qui leur a tant donné. Le bon réflexe est de comprendre que, si aujourd’hui, il y a un procès entre les Betis et Paul Biya, la victoire sera celle du président. Cela, les jeunes générations des Betis doivent le comprendre pour ne plus se laisser embarquer par une doctrine boiteuse et fumeuse des gens à qui nous avons des comptes à demander. Je m’adresse ici particulièrement aux jeunes Betis parce que, comme Simone de Beauvoir, je crois à la force de l’âge. Dans les coulisses, il se murmure qu’Amadou Ali, vice-premier ministre en charge de la justice protège ses frères du Nord dans le cadre de l’« opération épervier ». Que Cavaye, le PAN, ne nomme à l’Assemblée que ses propres enfants et les ressortissants du septentrion. Les deux collaborateurs du chef de l’Etat viennent d’ailleurs de monter une fausse affaire de « rebelle » pour montrer que le Dgsn et le Mindef, tous deux fils du Sud, ne valent rien en matière de sécurité. Il faut une organisation beti pour le dénoncer avec manière au lieu de verser dans l’intox. 
L’unité nationale ne peut se faire sans une base organisationnelle solide au niveau des tribus et des ethnies. Je le précise pour ceux qui auraient tendance à voir les relents de tribalité dans cet article. Le peuple beti ne peut défendre ses intérêts dans la nation camerounaise s’il ne sait pas se mettre ensemble et s’il ne sait pas où se trouvent ses priorités et celles de ses enfants. Le peuple Beti ne peut pas défendre le Cameroun s’il ne sait pas défendre les intérêts de sa communauté.
Le peuple beti ne peut pas défendre ses intérêts tant que ceux qui prétendent parler en son nom le font sous cape. Les élites du grand Nord ont obtenu l’Université de Maroua ainsi que l’admission de tous leurs fils dans la même institution parce qu’ils ont su parler d’une même voix mettant leurs divergences et leurs intrigues de côté pour les intérêts de leurs fils et de l’avenir de leur région. A l’Ouest, il y a des cercles où l’on planifie et décide de l’avenir des enfants et de la région. Que ces quelques exemples servent de leçon à ceux qui prétendent aujourd’hui être des victimes de leur 
«frère» de président. Dire que Biya est le bourreau de son frère est une contre-vérité. Ce qu’on doit même dire c’est que le président a été déçu, trahi par les siens. Que l’on se comprenne très bien entre nous Betis. Ceux qui menacent aujourd’hui le président savent-ils que leurs enfants et cadets leur demandent des comptes ? Peuvent-ils dire qu’ils ont été et sont des exemples pour la communauté dont ils se réclament ? Pour la nation camerounaise ?

Fils Beti
Coordonnateur National du Club Ethique du Cameroun
Ecrivain, spécialiste de la sémiotique et de la communication politique


 

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