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Dimanche, décembre 28th, 2008
Attali, puce électronique, gouvernement mondial
Suivez aussi ce lien, Attali parle de la puce électronique, vous voyez il y a toute sorte de preuves, que nous arrivons dans une potentielle Ere du contrôle.
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Mercredi, décembre 17th, 2008
Enlèvement de Bébé, ALERTE ENLEVEMENT
Alors, à votre avis? Pourquoi? Je vous laisse réfléchir, regardez cette vidéo aussi,
Je sais pas vous mais elle n’a pas l’être d’avoir une profonde intégrité, on l’a dirait tendue la créatrice du plan “Alerte Enlèvement”, enfin… Si on vous bombarde de ce genre de connerie c’est pour attendre de vous une réaction, et quel genre de réaction? Pour que vous demandiez plus de mesures pour protéger les jeunes nourrissons, et donc c’est quoi la solution?
PS: Je suis pour une politique de protection de l’enfant, mais pas pour une politique d’espionnage.
Enlèvement de bébés: le bracelet électronique est-il une solution?
Source: L’express
L’enlèvement du petit Diango relance la question de la surveillance dans les maternités. Philippe Spetz, directeur de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg, interrogé par LEXPRESS.FR explique pourquoi il a opté pour le bracelet électronique.
Le bracelet électronique est équipé d’une puce radio contenant le nom et le prénom du nourisson ainsi que l’identité de la mère. Enlever ou faire sortir le bracelet d’un périmètre pré-défini déclenche une alarme pour avertir le personnel soignant.
C’est pour cela qu’”une petite dizaine” de maternité l’ont adopté en France selon Bluelinea, la société qui les fabrique. Philippe Spetz, directeur de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg a adopté ce système en avril 2007.
On aurait du y penser…
Comment expliquer ça, évidemment que l’enfant a été vraiment enlevé… Je dis pas que c’est un complot, loin de là. Par contre certains individus utilisent ce genre de faits “divers” si je puisdire, il y a pas des centaines de milliers d’enlèvements par mois, même pas une dizaine de milliers, il faut dire que le cas du petit Diango est un cas isolé, sérieusement, par contre grâce à la télévision, d’un coup de baguette magique, on transforme un “cas isolé” en un “cas national”, un peu patriotique, et qui fait peur. On aurait du y penser à la puce électronique automatiquement! On y vient, ça va prendre le temps qu’il faut mais elle arrive, du moins, une forme de technologie d’espionnage arrive, et les enfants vont être la raison majeure d’introduire ces puces ou appareils d’observations de la vie privée et du comportement des individus. Bienvenue dans l’ère de Big Brother.
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Mercredi, décembre 3rd, 2008
Quand la RFID décrypte les interactions sociales
© Atelier.fr
Socio Patterns réalise un plan dynamique des interactions entre individus via des puces RFID actives qui informent sur le type et la durée d’un échange. Il permettra de créer des applications de gestion de conférence.
Pour comprendre la structure dynamique des réseaux sociaux physiques, une équipe de chercheurs franco-américano-italienne* travaille sur un réseau de tags RFID capable de transmettre des informations sur la présence d’interactions entre individus. Ce type de travaux permet de déterminer s’il existe des plans typiques de contacts en termes de durée ou en nombre moyen d’interaction. En plus d’un intérêt sociologique, de telles conclusions permettront d’affiner les solutions mobiles d’interaction en donnant la possibilité d’avoir un retour sur son combiné de ses déplacements réels et des rencontres faites pendant ceux-ci. Le projet, baptisé Socio Patterns, pourrait en effet intéresser des fournisseurs de dispositifs de gestion de conférence. Parmi les applications envisagées, celle de proposer aux clients d’avoir un retour sur les personnes avec qui ils ont le plus échangé pendant une réunion.
Avoir un feedback mobile sur ses interactions réelles
Si l’interlocuteur a mis des informations le concernant à disposition, le tag pourra alors vérifier si ce dernier est par exemple inscrit sur un réseau social. Si le propriétaire du tag récepteur l’est aussi, une demande de contact sera envoyée automatiquement. Autre solution : l’envoi de données sur son entreprise et ses coordonnées à son interlocuteur par Bluetooth après une simple validation sur l’écran de son smartphone. Techniquement, le système consiste en des puces RFID actives placées sur des badges, et qui envoient des paquets de données quand le porteur passe à proximité d’une antenne dédiée et reliée à un réseau Ethernet. Localiser le propriétaire d’un badge ne suffit pas, il faut établir s’il est en train de s’adresser à un interlocuteur ou pas. Pour y parvenir, les chercheurs ont programmé les tags afin de les rendre bidirectionnels.
La RFID devine toute interaction physique
C’est-à-dire qu’ils reçoivent aussi les données émises par les autres badges à proximité et les transmettent à l’antenne. Cela permet de savoir si deux personnes sont non seulement proches, mais aussi face à face. Si elles sont seulement assises côte à côte, le badge n’identifiera pas la présence d’un tag RFID. Une telle démarche ne permet pas d’assurer avec certitude que deux personnes communiquent. Mais déterminer qu’elles sont face à face laisse fortement supposer une telle interaction. Plusieurs solutions d’étude des mouvements sociaux existent déjà, mais un certain nombre d’entre elles requièrent des volontaires qu’ils soient actifs, par exemple pour remplir un questionnaire. Ici, le processus est automatisé et non invasif. L’autre intérêt du système est qu’il respecte la vie privée des personnes qui embarquent le tag : celui-ci ne fonctionne que dans un espace limité, et ne fournit que des informations validées par leurs utilisateurs.
Le projet réunit des chercheurs du Centre de physique théorique à Marseille, du Complex Networks and Systems Group à Turin, du Laboratoire de physique de l’ENS Lyon et de la School of Informatics and Biocomplexity Institute de l’université de l’Indiana.
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Mercredi, décembre 3rd, 2008
En Papouasie indonésienne, le sida progresse au plus profond de la forêt
© AFP
WAMENA (AFP) — Loin des regards, le sida fait des ravages en Papouasie occidentale, où les plus affectés sont les indigènes, dont la plupart ignorent tout de ce virus et des moyens de l’éviter.
A l’hospice de Wamena, au coeur de cette province indonésienne, Christina Mabele, 20 ans, est l’une des rares malades à connaître le mal qui la ronge et couvre son corps de plaies. Elle pourra peut-être sauvée, ce qui n’était pas le cas de l’une de ses amies, Juliana Halo. “C’était une copine de classe. Elle est morte hier”, confie la jeune femme.
Immense territoire de forêts impénétrables et de hauts sommets, la Papouasie occidentale connaît l’un des taux d’infection les plus élevés au monde en dehors de l’Afrique. Plus de 2,4% de la population est infectée et le taux progresse rapidement, selon les experts gouvernementaux.
Le virus frappe à la fois les villes et les régions les plus reculées où prédominent les indigènes Papous, victimes à la fois de la pauvreté, de l’isolement, d’un manque d’éducation et de leurs pratiques sexuelles.
“Au delà de ces montagnes, ils n’ont jamais entendu parler du VIH et du sida. Ils sont infectés mais ne le savent”, se désole Amos Alua, employé par l’ONG Yukemdi pour éduquer les tribus. Avec la main, il montre les immenses sommets boisés qui séparent la vallée de Baliem de zones qui ne sont accessibles que par petits avions ou des jours de marche.
Le monde extérieur commence à se mobiliser, comme en témoignent les dizaines de millions de dollars promis lors d’une conférence qui a réuni ce mois-ci gouvernement, institutions internationales et ONG à Jayapura, la capitale de la province indonésienne. Des campagnes de dépistage et d’information ont été décidées tandis que des parlementaires locaux sont allés jusqu’à proposer de poser une puce électronique sous la peau de patients porteurs du virus afin de prévenir sa propagation.
Le principal défi est de lutter contre l’industrie sexuelle, actuellement en plein boom à cause du développement des mines et des plantations. Il attire des travailleurs de toutes les régions indonésiennes mais aussi des indigènes qui, après avoir fréquenté les prostituées, ramènent les infections dans leurs villages, explique Jack Morin, professeur à l’université Cendrawasih de Papouasie.
Le virus peut alors se transmettre rapidement car l’utilisation du préservatif reste peu répandu tandis que certaines traditions n’interdisent pas aux Papous de multiplier les partenaires sexuels.
“Cette question est très sensible. Si vous l’évoquez, des responsables locaux politiques ou du clergé vont refuser d’en parler”, témoigne Helena Picarina, chargé du programme sida à l’ONG Family Health International.
Le dossier est d’autant plus délicat que, pour certains indigènes, la montée du sida résulte d’une volonté des autorités indonésiennes d’affaiblir les Papous dans un contexte de persistance de revendications indépendantistes et de forte présence militaire dans la province. “Ce qui arrive n’est pas un hasard”, confie ainsi discrètement un homme à l’hôpital de Warema.
Le gouvernement rejette de telles accusations et met en avant les efforts récemment annoncés pour lutter contre l’épidémie. “Tous les individus Papous sont précieux pour la Nation et c’est pour cela que nous les aidons”, affirme Nafsiah Mboi, président de la commission nationale de lutte contre le sida.
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Jeudi, août 28th, 2008
Marjella retrouve son chat Yasmine grâce à une micropuce
© CyberPresse.ca
Marie-Christine Bouchard
La Tribune
Sherbrooke
Quand Marjella Vallée a constaté que son minou Yasmine ne rentrait pas à la maison au petit matin, comme à son habitude, elle s’est inquiétée. Quand le chat ne s’est pas présenté à la maison sur l’heure du dîner, puis le soir suivant, l’anxiété de la fillette de 9 ans a grimpé, tout comme celle de sa maman Monique.
Et puis voilà que le lendemain, près de 48 heures après l’alarmante disparition, le téléphone a sonné à la maison: la Société protectrice des animaux (SPA) avait récupéré le précieux animal et avait retracé ses propriétaires grâce à la micropuce qu’on lui avait implantée au moment de son adoption.
“En fait, ce sont des gens qui sont allés porter notre chat à la SPA après l’avoir vu errer près de chez eux. Ensuite, les travailleurs de la SPA ont passé le “scanner” au-dessus de son cou et ont pu retracer nos coordonnées en un instant!” raconte Monique Cyr, fort heureuse d’avoir récupéré l’un de ses quatre précieux minous.
Grâce à la micropuce
Mais qu’est-ce qu’une micropuce? Quel est l’objectif de la glisser sous la peau de l’animal de compagnie?
En fait, les micropuces électroniques sont installées sans douleur dans le cou des chats et des chiens et elles comportent un code qui sert à identifier les propriétaires des animaux.
Depuis décembre 2004, tous les animaux adoptés à la SPA portent des micropuces, qui sont grosses comme un grain de riz. Ainsi, si le chat ou le chien perd sa médaille ou ne la porte pas, les travailleurs de la SPA pourront facilement retracer les propriétaires de celui qui s’est trop loin baladé.
“J’avais peur que le chat s’étrangle avec le médaillon autour du cou, alors il ne le portait pas. J’ai eu une bonne leçon”, soutient Monique Cyr, qui s’est procuré un collier “élastique” à la SPA.
La SPA tente de plus en plus d’initier une culture du micropuçage en Estrie, question que les animaux retrouvent leur foyer le plus rapidement possible.
“Depuis 2004, nous avons micropucé près de 7000 animaux. Quelque 182 animaux ont été retournés à la maison grâce à la micropuce”, soutient Pascal Gervais, de la SPA de l’Estrie.
“En fait, chaque année, la SPA recueille quelque 3000 animaux non identifiés. Une faible proportion d’entre eux est retournée à son maître”, déplore M. Gervais.
Le coût pour implanter une micropuce varie entre 20 $ et 70 $ selon la consultation vétérinaire qui accompagne la petite opération.
Monique Cyr et sa fille Marjella soutiennent de leur côté que la micropuce en vaut vraiment la peine. Elles en ont la preuve sous les yeux alors que leur chatte pleine d’énergie court dans la cuisine.
“Si notre témoignage peut inciter les gens à micropucer leur chat et à leur faire porter le collier, tant mieux! C’est important parce qu’on s’attache tellement à nos animaux”, explique Mme Cyr.
Pascal Gervais explique de son côté que les propriétaires de chiens font très souvent porter la médaille à pitou, mais que les propriétaires de chats ont plus souvent tendance à la laisser à la maison.
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Jeudi, août 21st, 2008
Bracelet électronique: “l’une des évolutions les plus dangereuses de notre société” pour le président de la CNIL
© AP - Mercredi 20 août
PARIS - Le président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés s’inquiète de l’usage que l’on peut faire du bracelet électronique: “le double traçage dans le temps et dans l’espace” que permet cette technique constitue “en matière de liberté individuelle, l’une des évolutions les plus dangereuses de nos sociétés”, estime Alex Türk, en soulignant que la CNIL n’a pas les moyens juridiques de s’opposer à de telles évolutions.
Dans un entretien au quotidien “La Croix” de jeudi, il précise que la Commission “peut seulement émettre des préconisations d’usage et veiller au respect des principes de la loi”, plaidant pour un durcissement des moyens d’autorisation et de contrôle.
Pour Alex Türk, le bracelet électronique, comme les autres techniques de géolocalisation des personnes et des biens (ordinateurs, télépéage, téléphones mobiles, cartes bancaires, etc), marque un “véritablement changement de civilisation puisque, d’une certaine manière, il n’existe plus de droit à l’oubli”. “On se réveillera un jour en se demandant: quelle société a-t-on fabriqué?”, prédit-il, observant qu’il revient à la CNIL de “mettre en garde contre les dérives potentielles”.
Invité à se prononcer de l’usage du bracelet électronique dans des maternités et des services prenant en charge des malades d’Alzheimer, il considère que le bénéfice de cette technique “semble bien maigre” dans le cas des maternités. “On s’abandonne ainsi à l’idée que la technologie peut remplacer la surveillance humaine. Que se passe-t-il si le système ne fonctionne pas?”, s’interroge-t-il.
Pour ce qui est du recours au bracelet pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, Alex Türk juge le cas “plus complexe”. Si son usage “ne doit pas être l’occasion de desserrer les liens”, la technologie “peut venir en aide aux familles et aux soignants”, remarque-t-il. “Tout est en fait une question de seuil, de limite”, “tout dépend de l’usage” que l’on fait du bracelet, “l’information et le consentement libre et éclairé constituent une condition sine qua non de l’utilisation” de ce dispositif. AP
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Vendredi, juillet 18th, 2008
Surveillé-e-s ?
© BetaPolitique
La dérive sécuritaire prend des proportions nouvelles à mesure des progrès techniques. Les nouvelles puces RFID changent radicalement la donne, à l’insu des citoyens moyens qui ne mesurent pas l’impact de ces outils de localisation ultra-fine. Désomais, Big Brother c’est ici et maintenant. Le PS doit répondre d’urgence à ce problème crucial qu’est le respect des libertés individuelles et civiques. Chaque retard dans ses prises de position publiques à ce sujet l’enferme un peu plus dans la réalité quadrillées et policière qui s’installe durablement. Ségolène Royal et Le Facteur ont déjà payé pour voir. Cela ne saurait que s’aggraver dans les années qui viennent si un puissant mouvement d’opinion ne s’organise pas rapidement en riposte. L’article qui suit fait le point sur la question. Proposé par rushes
Surveillé-e-s ? - mini dossier sur la surveillance
Qu’en est-il véritablement de la (vidéo)surveillance ? A quel point sommes nous observés, contrôlés, répertoriés ? Ce sont des questions que chaque dissident est amené à se poser, à condition qu’il soit en mesure d’accepter l’idée que notre société adopte peu à peu une voie totalitaire. Ce n’est qu’en ayant accepté cette idée qu’il pourra se rendre réellement compte du carcan sécuritaire dans lequel tout un chacun est désormais emprisonné…
Les puces RFID…
Leur nom vous a peut-être échappé, mais l
Dimanche, décembre 28th, 2008
Attali, puce électronique, gouvernement mondial
Suivez aussi ce lien, Attali parle de la puce électronique, vous voyez il y a toute sorte de preuves, que nous arrivons dans une potentielle Ere du contrôle.
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Mercredi, décembre 17th, 2008
Enlèvement de Bébé, ALERTE ENLEVEMENT
Alors, à votre avis? Pourquoi? Je vous laisse réfléchir, regardez cette vidéo aussi,
Je sais pas vous mais elle n’a pas l’être d’avoir une profonde intégrité, on l’a dirait tendue la créatrice du plan “Alerte Enlèvement”, enfin… Si on vous bombarde de ce genre de connerie c’est pour attendre de vous une réaction, et quel genre de réaction? Pour que vous demandiez plus de mesures pour protéger les jeunes nourrissons, et donc c’est quoi la solution?
PS: Je suis pour une politique de protection de l’enfant, mais pas pour une politique d’espionnage.
Enlèvement de bébés: le bracelet électronique est-il une solution?
Source: L’express
L’enlèvement du petit Diango relance la question de la surveillance dans les maternités. Philippe Spetz, directeur de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg, interrogé par LEXPRESS.FR explique pourquoi il a opté pour le bracelet électronique.
Le bracelet électronique est équipé d’une puce radio contenant le nom et le prénom du nourisson ainsi que l’identité de la mère. Enlever ou faire sortir le bracelet d’un périmètre pré-défini déclenche une alarme pour avertir le personnel soignant.
C’est pour cela qu’”une petite dizaine” de maternité l’ont adopté en France selon Bluelinea, la société qui les fabrique. Philippe Spetz, directeur de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg a adopté ce système en avril 2007.
On aurait du y penser…
Comment expliquer ça, évidemment que l’enfant a été vraiment enlevé… Je dis pas que c’est un complot, loin de là. Par contre certains individus utilisent ce genre de faits “divers” si je puisdire, il y a pas des centaines de milliers d’enlèvements par mois, même pas une dizaine de milliers, il faut dire que le cas du petit Diango est un cas isolé, sérieusement, par contre grâce à la télévision, d’un coup de baguette magique, on transforme un “cas isolé” en un “cas national”, un peu patriotique, et qui fait peur. On aurait du y penser à la puce électronique automatiquement! On y vient, ça va prendre le temps qu’il faut mais elle arrive, du moins, une forme de technologie d’espionnage arrive, et les enfants vont être la raison majeure d’introduire ces puces ou appareils d’observations de la vie privée et du comportement des individus. Bienvenue dans l’ère de Big Brother.
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Mercredi, décembre 3rd, 2008
Quand la RFID décrypte les interactions sociales
© Atelier.fr
Socio Patterns réalise un plan dynamique des interactions entre individus via des puces RFID actives qui informent sur le type et la durée d’un échange. Il permettra de créer des applications de gestion de conférence.
Pour comprendre la structure dynamique des réseaux sociaux physiques, une équipe de chercheurs franco-américano-italienne* travaille sur un réseau de tags RFID capable de transmettre des informations sur la présence d’interactions entre individus. Ce type de travaux permet de déterminer s’il existe des plans typiques de contacts en termes de durée ou en nombre moyen d’interaction. En plus d’un intérêt sociologique, de telles conclusions permettront d’affiner les solutions mobiles d’interaction en donnant la possibilité d’avoir un retour sur son combiné de ses déplacements réels et des rencontres faites pendant ceux-ci. Le projet, baptisé Socio Patterns, pourrait en effet intéresser des fournisseurs de dispositifs de gestion de conférence. Parmi les applications envisagées, celle de proposer aux clients d’avoir un retour sur les personnes avec qui ils ont le plus échangé pendant une réunion.
Avoir un feedback mobile sur ses interactions réelles
Si l’interlocuteur a mis des informations le concernant à disposition, le tag pourra alors vérifier si ce dernier est par exemple inscrit sur un réseau social. Si le propriétaire du tag récepteur l’est aussi, une demande de contact sera envoyée automatiquement. Autre solution : l’envoi de données sur son entreprise et ses coordonnées à son interlocuteur par Bluetooth après une simple validation sur l’écran de son smartphone. Techniquement, le système consiste en des puces RFID actives placées sur des badges, et qui envoient des paquets de données quand le porteur passe à proximité d’une antenne dédiée et reliée à un réseau Ethernet. Localiser le propriétaire d’un badge ne suffit pas, il faut établir s’il est en train de s’adresser à un interlocuteur ou pas. Pour y parvenir, les chercheurs ont programmé les tags afin de les rendre bidirectionnels.
La RFID devine toute interaction physique
C’est-à-dire qu’ils reçoivent aussi les données émises par les autres badges à proximité et les transmettent à l’antenne. Cela permet de savoir si deux personnes sont non seulement proches, mais aussi face à face. Si elles sont seulement assises côte à côte, le badge n’identifiera pas la présence d’un tag RFID. Une telle démarche ne permet pas d’assurer avec certitude que deux personnes communiquent. Mais déterminer qu’elles sont face à face laisse fortement supposer une telle interaction. Plusieurs solutions d’étude des mouvements sociaux existent déjà, mais un certain nombre d’entre elles requièrent des volontaires qu’ils soient actifs, par exemple pour remplir un questionnaire. Ici, le processus est automatisé et non invasif. L’autre intérêt du système est qu’il respecte la vie privée des personnes qui embarquent le tag : celui-ci ne fonctionne que dans un espace limité, et ne fournit que des informations validées par leurs utilisateurs.
Le projet réunit des chercheurs du Centre de physique théorique à Marseille, du Complex Networks and Systems Group à Turin, du Laboratoire de physique de l’ENS Lyon et de la School of Informatics and Biocomplexity Institute de l’université de l’Indiana.
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Mercredi, décembre 3rd, 2008
En Papouasie indonésienne, le sida progresse au plus profond de la forêt
© AFP
WAMENA (AFP) — Loin des regards, le sida fait des ravages en Papouasie occidentale, où les plus affectés sont les indigènes, dont la plupart ignorent tout de ce virus et des moyens de l’éviter.
A l’hospice de Wamena, au coeur de cette province indonésienne, Christina Mabele, 20 ans, est l’une des rares malades à connaître le mal qui la ronge et couvre son corps de plaies. Elle pourra peut-être sauvée, ce qui n’était pas le cas de l’une de ses amies, Juliana Halo. “C’était une copine de classe. Elle est morte hier”, confie la jeune femme.
Immense territoire de forêts impénétrables et de hauts sommets, la Papouasie occidentale connaît l’un des taux d’infection les plus élevés au monde en dehors de l’Afrique. Plus de 2,4% de la population est infectée et le taux progresse rapidement, selon les experts gouvernementaux.
Le virus frappe à la fois les villes et les régions les plus reculées où prédominent les indigènes Papous, victimes à la fois de la pauvreté, de l’isolement, d’un manque d’éducation et de leurs pratiques sexuelles.
“Au delà de ces montagnes, ils n’ont jamais entendu parler du VIH et du sida. Ils sont infectés mais ne le savent”, se désole Amos Alua, employé par l’ONG Yukemdi pour éduquer les tribus. Avec la main, il montre les immenses sommets boisés qui séparent la vallée de Baliem de zones qui ne sont accessibles que par petits avions ou des jours de marche.
Le monde extérieur commence à se mobiliser, comme en témoignent les dizaines de millions de dollars promis lors d’une conférence qui a réuni ce mois-ci gouvernement, institutions internationales et ONG à Jayapura, la capitale de la province indonésienne. Des campagnes de dépistage et d’information ont été décidées tandis que des parlementaires locaux sont allés jusqu’à proposer de poser une puce électronique sous la peau de patients porteurs du virus afin de prévenir sa propagation.
Le principal défi est de lutter contre l’industrie sexuelle, actuellement en plein boom à cause du développement des mines et des plantations. Il attire des travailleurs de toutes les régions indonésiennes mais aussi des indigènes qui, après avoir fréquenté les prostituées, ramènent les infections dans leurs villages, explique Jack Morin, professeur à l’université Cendrawasih de Papouasie.
Le virus peut alors se transmettre rapidement car l’utilisation du préservatif reste peu répandu tandis que certaines traditions n’interdisent pas aux Papous de multiplier les partenaires sexuels.
“Cette question est très sensible. Si vous l’évoquez, des responsables locaux politiques ou du clergé vont refuser d’en parler”, témoigne Helena Picarina, chargé du programme sida à l’ONG Family Health International.
Le dossier est d’autant plus délicat que, pour certains indigènes, la montée du sida résulte d’une volonté des autorités indonésiennes d’affaiblir les Papous dans un contexte de persistance de revendications indépendantistes et de forte présence militaire dans la province. “Ce qui arrive n’est pas un hasard”, confie ainsi discrètement un homme à l’hôpital de Warema.
Le gouvernement rejette de telles accusations et met en avant les efforts récemment annoncés pour lutter contre l’épidémie. “Tous les individus Papous sont précieux pour la Nation et c’est pour cela que nous les aidons”, affirme Nafsiah Mboi, président de la commission nationale de lutte contre le sida.
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Jeudi, août 28th, 2008
Marjella retrouve son chat Yasmine grâce à une micropuce
© CyberPresse.ca
Marie-Christine Bouchard
La Tribune
Sherbrooke
Quand Marjella Vallée a constaté que son minou Yasmine ne rentrait pas à la maison au petit matin, comme à son habitude, elle s’est inquiétée. Quand le chat ne s’est pas présenté à la maison sur l’heure du dîner, puis le soir suivant, l’anxiété de la fillette de 9 ans a grimpé, tout comme celle de sa maman Monique.
Et puis voilà que le lendemain, près de 48 heures après l’alarmante disparition, le téléphone a sonné à la maison: la Société protectrice des animaux (SPA) avait récupéré le précieux animal et avait retracé ses propriétaires grâce à la micropuce qu’on lui avait implantée au moment de son adoption.
“En fait, ce sont des gens qui sont allés porter notre chat à la SPA après l’avoir vu errer près de chez eux. Ensuite, les travailleurs de la SPA ont passé le “scanner” au-dessus de son cou et ont pu retracer nos coordonnées en un instant!” raconte Monique Cyr, fort heureuse d’avoir récupéré l’un de ses quatre précieux minous.
Grâce à la micropuce
Mais qu’est-ce qu’une micropuce? Quel est l’objectif de la glisser sous la peau de l’animal de compagnie?
En fait, les micropuces électroniques sont installées sans douleur dans le cou des chats et des chiens et elles comportent un code qui sert à identifier les propriétaires des animaux.
Depuis décembre 2004, tous les animaux adoptés à la SPA portent des micropuces, qui sont grosses comme un grain de riz. Ainsi, si le chat ou le chien perd sa médaille ou ne la porte pas, les travailleurs de la SPA pourront facilement retracer les propriétaires de celui qui s’est trop loin baladé.
“J’avais peur que le chat s’étrangle avec le médaillon autour du cou, alors il ne le portait pas. J’ai eu une bonne leçon”, soutient Monique Cyr, qui s’est procuré un collier “élastique” à la SPA.
La SPA tente de plus en plus d’initier une culture du micropuçage en Estrie, question que les animaux retrouvent leur foyer le plus rapidement possible.
“Depuis 2004, nous avons micropucé près de 7000 animaux. Quelque 182 animaux ont été retournés à la maison grâce à la micropuce”, soutient Pascal Gervais, de la SPA de l’Estrie.
“En fait, chaque année, la SPA recueille quelque 3000 animaux non identifiés. Une faible proportion d’entre eux est retournée à son maître”, déplore M. Gervais.
Le coût pour implanter une micropuce varie entre 20 $ et 70 $ selon la consultation vétérinaire qui accompagne la petite opération.
Monique Cyr et sa fille Marjella soutiennent de leur côté que la micropuce en vaut vraiment la peine. Elles en ont la preuve sous les yeux alors que leur chatte pleine d’énergie court dans la cuisine.
“Si notre témoignage peut inciter les gens à micropucer leur chat et à leur faire porter le collier, tant mieux! C’est important parce qu’on s’attache tellement à nos animaux”, explique Mme Cyr.
Pascal Gervais explique de son côté que les propriétaires de chiens font très souvent porter la médaille à pitou, mais que les propriétaires de chats ont plus souvent tendance à la laisser à la maison.
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Jeudi, août 21st, 2008
Bracelet électronique: “l’une des évolutions les plus dangereuses de notre société” pour le président de la CNIL
© AP - Mercredi 20 août
PARIS - Le président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés s’inquiète de l’usage que l’on peut faire du bracelet électronique: “le double traçage dans le temps et dans l’espace” que permet cette technique constitue “en matière de liberté individuelle, l’une des évolutions les plus dangereuses de nos sociétés”, estime Alex Türk, en soulignant que la CNIL n’a pas les moyens juridiques de s’opposer à de telles évolutions.
Dans un entretien au quotidien “La Croix” de jeudi, il précise que la Commission “peut seulement émettre des préconisations d’usage et veiller au respect des principes de la loi”, plaidant pour un durcissement des moyens d’autorisation et de contrôle.
Pour Alex Türk, le bracelet électronique, comme les autres techniques de géolocalisation des personnes et des biens (ordinateurs, télépéage, téléphones mobiles, cartes bancaires, etc), marque un “véritablement changement de civilisation puisque, d’une certaine manière, il n’existe plus de droit à l’oubli”. “On se réveillera un jour en se demandant: quelle société a-t-on fabriqué?”, prédit-il, observant qu’il revient à la CNIL de “mettre en garde contre les dérives potentielles”.
Invité à se prononcer de l’usage du bracelet électronique dans des maternités et des services prenant en charge des malades d’Alzheimer, il considère que le bénéfice de cette technique “semble bien maigre” dans le cas des maternités. “On s’abandonne ainsi à l’idée que la technologie peut remplacer la surveillance humaine. Que se passe-t-il si le système ne fonctionne pas?”, s’interroge-t-il.
Pour ce qui est du recours au bracelet pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, Alex Türk juge le cas “plus complexe”. Si son usage “ne doit pas être l’occasion de desserrer les liens”, la technologie “peut venir en aide aux familles et aux soignants”, remarque-t-il. “Tout est en fait une question de seuil, de limite”, “tout dépend de l’usage” que l’on fait du bracelet, “l’information et le consentement libre et éclairé constituent une condition sine qua non de l’utilisation” de ce dispositif. AP
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Vendredi, juillet 18th, 2008
Surveillé-e-s ?
© BetaPolitique
La dérive sécuritaire prend des proportions nouvelles à mesure des progrès techniques. Les nouvelles puces RFID changent radicalement la donne, à l’insu des citoyens moyens qui ne mesurent pas l’impact de ces outils de localisation ultra-fine. Désomais, Big Brother c’est ici et maintenant. Le PS doit répondre d’urgence à ce problème crucial qu’est le respect des libertés individuelles et civiques. Chaque retard dans ses prises de position publiques à ce sujet l’enferme un peu plus dans la réalité quadrillées et policière qui s’installe durablement. Ségolène Royal et Le Facteur ont déjà payé pour voir. Cela ne saurait que s’aggraver dans les années qui viennent si un puissant mouvement d’opinion ne s’organise pas rapidement en riposte. L’article qui suit fait le point sur la question. Proposé par rushes
Surveillé-e-s ? - mini dossier sur la surveillance
Qu’en est-il véritablement de la (vidéo)surveillance ? A quel point sommes nous observés, contrôlés, répertoriés ? Ce sont des questions que chaque dissident est amené à se poser, à condition qu’il soit en mesure d’accepter l’idée que notre société adopte peu à peu une voie totalitaire. Ce n’est qu’en ayant accepté cette idée qu’il pourra se rendre réellement compte du carcan sécuritaire dans lequel tout un chacun est désormais emprisonné…
Les puces RFID…
Leur nom vous a peut-être échappé, mais les puces RFID (Radio Frequency IDentification) sont sans doute les puces les plus omniprésentes. Elles se multiplient à une vitesse folle, au point qu’on a déjà commencé à les coller sous la peau des gens (Verichipcorp) ou dans les vêtements (Bladerunner), avec toujours le même soucis de vendre aux gens la sécurité. L’idée se développe qu’une simple puce pourrait contenir toutes les informations nécessaires à vos tâches quotidiennes, de votre identité à votre sécurité sociale, en passant par la carte de transport, la carte bancaire ou la carte fidélité de votre magasin, tout en contenant un GPS permettant de vous retrouver en cas de problème. Incorporée dans votre clé de voiture, elle servirait de module de reconnaissance contre le vol. Elles sont déjà dans les livres de certaines bibliothèques et commencent à être utilisées en remplacement du fameux code-barres de vos produits alimentaires. Ce sont également elles qui sont contenues dans les bracelets “Bluetag” que portent aux poignet les nourissons dans certains hôpitaux (Filrfid). Bluetag est d’ailleurs un produit de la game Bluelinea, qui a su utiliser la “magie RFID” dans un certain nombre d’autres objets (Bluelinea). Enfin, la boîte de nuit espagnole Baja Beach Club de Barcelon a adopté l’idée d’implanter la RFID sous la peau de ses clients V.I.P. qui voudraient commander plus rapidement (Baja Beach Club)…
Puces RFID implantées.
Ce que toute personne douée de bon sens sera amenée à se demander est : à quand les puces RFID sous la peau des “délinquants” et autres “éléments indésirables” ? Ben tiens, voyez donc ce qu’on peut lire ici… Et puis Scott Silvermann, Chairman de la société VeriChip Corporation, intervenant sur Fox News, suggérait il y a peu « On peut penser qu’il s’agit d’une technologie appropriée qui peut être employée entre autres, pour s’assurer que des travailleurs immigrés entrant et sortant des Etats-Unis, sont correctement enregistrés ». Tout peut donc encore arriver !
La vidéo-surveillance…
Il existe un système de surveillance qui se répend en Angleterre et semble faire baver un grand nombre d’élus européens et qui porte le nom de CCTV (Close Circuit Television). Le concept est simple : il suffit de quadriller toutes les rues d’un quartier ou d’une ville de caméras de surveillance, puis éventuellement de rendre les images accessibles à tout-un-chacun depuis son poste de télévision. Grâce à une console, le quidam pourra alerter directement le commissariat du quartier s’il pense avoir été témoin d’agissement louches. La ville de Middlesbrough en Angleterre est même allée plus loin, couplant ses caméras avec des haut-parleurs permettant au poste de police de réprimander le passant qui aurait enfreint la loi ou les règles en vigueur dans la commune (Dailymail ou Plusnews). Ceci s’intégrant dans un plan plus vaste de vidéo-surveillance, à l’échelle européenne, qui porte le doux nom de Urbaneye. Pour les policiers de la route, le système LAPI (Lecture Automatisée de Plaques d’Immatriculation) permettra, grâce à une caméra installée sur le toit des voitures de police ou sur des lampadaires, de scanner les plaques des voitures en stationnement, afin de repérer les voitures volées, en fonction des informations données par la base européenne des véhicules volés. Dans les pays anglo-saxons, le système donne accès à la carte grise et permet de contrôler l’absence d’assurance… et pourquoi pas un jour la liste des infractions commises par les propriétaires des véhicules ? Pour le reste, il y a la vidéo-surveillance classique : les caméras placées sur la voie publique, que Michelle Alliot-Marie voudrait porter de 20 000 à 60 000 d’ici 2009. Mais c’est sans compter les caméras privées, qui sont aujourd’hui au nombre de 350 000 en France. On est encore loin des 4,5 millions de caméras de surveillance de l’espace public au Royaume-Uni ! Mais ça viendra, ça viendra…
Ecoutes téléphoniques…
Tout d’abord il y a le simple “fadet” qui permet à la police d’obtenir, sans l’autorisation d’un juge, une réquisition téléphonique de votre opérateur, c’est à dire un relevé détaillé des numéros entrants et sortant de votre portable. Actuellement, ce sont près de 4 millions de ces “fadet” qui sont transmis chaque année. Sinon il y a l’écoute, mais elle est facturée 700 euros (pour 4 mois) par l’opérateur et nécessite l’autorisation d’un juge. Le ministère de la justice en autorise quand même quelques 27 000 par an. La dernière solution reste de déclencher à distance le micro du portable, sans que celui-ci ne s’allume et même s’il est en veille. Pour cela il suffit à la police de se faire envoyer un code informatique par l’opérateur. Ceci permettra d’écouter les conversations à distance, grâce à l’autorisation de sonorisation donnée par la loi “Perben II”. De toute façon, les professionnels peuvent faire usage de l’IMSI catcher qui force la transmission de l’International Mobile Subscriber Identity et permet d’intercepter tous les appels GSM non cryptés d’une zone d’écoute…
Donc la meilleure solution quand on veut converser discrêtement, ça reste d’éteindre le portable et d’enlever la puce du boitier…
Les images du ciel…
Qu’on se le dise, elles ne sont pas encore au point ! Si il est possible d’obtenir des images haute résolution de vous depuis le ciel, on est encore loin de pouvoir vous surveiller dans vos moindres déplacements depuis là haut. Pour ce qui est des satellites géostationnaires, ils sont placés sur une orbite située à 36 000 km d’altitude et sont en mesure de prendre des images régulières à la verticale d’un même point à l’équateur, ce qui permet d’obtenir plusieurs images dans une même journée (tous les quarts d’heure), mais de mauvaise qualité. Pour avoir une meilleure qualité d’image, les satellites d’observation (Spot, Formosat, Kompsat…) sont donc placés sur une orbite de 150 à 1000 km d’altitude et programmés pour résister à l’attraction terrestre en rallumant régulièrement leurs moteurs. Il leur faut cependant une à deux heures pour effectuer le tour de la Terre (en fonction de leur altitude), alors il leur faudra faire un certain nombre de tours pour revenir à la verticale du même point, étant donnée que la Terre aura tournée sur son axe entre temps. Le même satellite ne pourra donc prendre qu’une image par jour du même point (plusieurs points, une quinzaine en moyenne, peuvent être photographiés) et ne sera pas capable de voir un grand nombre d’autres points du globe. Ne vous en faites pas, vous n’êtes pas prêt d’être surveillés par satellite ! Par contre, lors de certains événements (G8, matches internationaux…), la police peut désormais sortir les dirigeables et autres drones de surveillance (cf. ELSA et Quadrifrance), ou même en dehors d’événements particuliers, comme ce sera le cas au dessus des banlieues…
Nous sommes sans doute, au vu de ces informations et de toutes celles qui s’y ajoutent, en droit d’être paranoïaques, car l’homme ressent un plaisir énorme à développer les moyens technologiques de son asservissement. La surveillance sous toutes ses formes se développe à une vitesse plus qu’inquiétante, prenant pour terreau la lutte contre la criminalité ou le terrorisme. Notre soucis majeur sera de redéfinir les notions même de criminalité et de terrorisme, afin que la révolte, que le conflit, aient encore droit de cité et que la répression à l’encontre des attitudes non normatives ne devienne pas une banalité. A chacun de prendre les risques et de se mettre en action, afin qu’on puisse réfléchir à la mise en place d’une riposte, qui devra passer sans doute par l’élimination pure et simple de toutes les formes d’atteinte à notre image, par la destruction ou le contournement des moyens de surveillance.
C’EST URGENT es puces RFID (Radio Frequency IDentification) sont sans doute les puces les plus omniprésentes. Elles se multiplient à une vitesse folle, au point qu’on a déjà commencé à les coller sous la peau des gens (Verichipcorp) ou dans les vêtements (Bladerunner), avec toujours le même soucis de vendre aux gens la sécurité. L’idée se développe qu’une simple puce pourrait contenir toutes les informations nécessaires à vos tâches quotidiennes, de votre identité à votre sécurité sociale, en passant par la carte de transport, la carte bancaire ou la carte fidélité de votre magasin, tout en contenant un GPS permettant de vous retrouver en cas de problème. Incorporée dans votre clé de voiture, elle servirait de module de reconnaissance contre le vol. Elles sont déjà dans les livres de certaines bibliothèques et commencent à être utilisées en remplacement du fameux code-barres de vos produits alimentaires. Ce sont également elles qui sont contenues dans les bracelets “Bluetag” que portent aux poignet les nourissons dans certains hôpitaux (Filrfid). Bluetag est d’ailleurs un produit de la game Bluelinea, qui a su utiliser la “magie RFID” dans un certain nombre d’autres objets (Bluelinea). Enfin, la boîte de nuit espagnole Baja Beach Club de Barcelon a adopté l’idée d’implanter la RFID sous la peau de ses clients V.I.P. qui voudraient commander plus rapidement (Baja Beach Club)…
Puces RFID implantées.
Ce que toute personne douée de bon sens sera amenée à se demander est : à quand les puces RFID sous la peau des “délinquants” et autres “éléments indésirables” ? Ben tiens, voyez donc ce qu’on peut lire ici… Et puis Scott Silvermann, Chairman de la société VeriChip Corporation, intervenant sur Fox News, suggérait il y a peu « On peut penser qu’il s’agit d’une technologie appropriée qui peut être employée entre autres, pour s’assurer que des travailleurs immigrés entrant et sortant des Etats-Unis, sont correctement enregistrés ». Tout peut donc encore arriver !
La vidéo-surveillance…
Il existe un système de surveillance qui se répend en Angleterre et semble faire baver un grand nombre d’élus européens et qui porte le nom de CCTV (Close Circuit Television). Le concept est simple : il suffit de quadriller toutes les rues d’un quartier ou d’une ville de caméras de surveillance, puis éventuellement de rendre les images accessibles à tout-un-chacun depuis son poste de télévision. Grâce à une console, le quidam pourra alerter directement le commissariat du quartier s’il pense avoir été témoin d’agissement louches. La ville de Middlesbrough en Angleterre est même allée plus loin, couplant ses caméras avec des haut-parleurs permettant au poste de police de réprimander le passant qui aurait enfreint la loi ou les règles en vigueur dans la commune (Dailymail ou Plusnews). Ceci s’intégrant dans un plan plus vaste de vidéo-surveillance, à l’échelle européenne, qui porte le doux nom de Urbaneye. Pour les policiers de la route, le système LAPI (Lecture Automatisée de Plaques d’Immatriculation) permettra, grâce à une caméra installée sur le toit des voitures de police ou sur des lampadaires, de scanner les plaques des voitures en stationnement, afin de repérer les voitures volées, en fonction des informations données par la base européenne des véhicules volés. Dans les pays anglo-saxons, le système donne accès à la carte grise et permet de contrôler l’absence d’assurance… et pourquoi pas un jour la liste des infractions commises par les propriétaires des véhicules ? Pour le reste, il y a la vidéo-surveillance classique : les caméras placées sur la voie publique, que Michelle Alliot-Marie voudrait porter de 20 000 à 60 000 d’ici 2009. Mais c’est sans compter les caméras privées, qui sont aujourd’hui au nombre de 350 000 en France. On est encore loin des 4,5 millions de caméras de surveillance de l’espace public au Royaume-Uni ! Mais ça viendra, ça viendra…
Ecoutes téléphoniques…
Tout d’abord il y a le simple “fadet” qui permet à la police d’obtenir, sans l’autorisation d’un juge, une réquisition téléphonique de votre opérateur, c’est à dire un relevé détaillé des numéros entrants et sortant de votre portable. Actuellement, ce sont près de 4 millions de ces “fadet” qui sont transmis chaque année. Sinon il y a l’écoute, mais elle est facturée 700 euros (pour 4 mois) par l’opérateur et nécessite l’autorisation d’un juge. Le ministère de la justice en autorise quand même quelques 27 000 par an. La dernière solution reste de déclencher à distance le micro du portable, sans que celui-ci ne s’allume et même s’il est en veille. Pour cela il suffit à la police de se faire envoyer un code informatique par l’opérateur. Ceci permettra d’écouter les conversations à distance, grâce à l’autorisation de sonorisation donnée par la loi “Perben II”. De toute façon, les professionnels peuvent faire usage de l’IMSI catcher qui force la transmission de l’International Mobile Subscriber Identity et permet d’intercepter tous les appels GSM non cryptés d’une zone d’écoute…
Donc la meilleure solution quand on veut converser discrêtement, ça reste d’éteindre le portable et d’enlever la puce du boitier…
Les images du ciel…
Qu’on se le dise, elles ne sont pas encore au point ! Si il est possible d’obtenir des images haute résolution de vous depuis le ciel, on est encore loin de pouvoir vous surveiller dans vos moindres déplacements depuis là haut. Pour ce qui est des satellites géostationnaires, ils sont placés sur une orbite située à 36 000 km d’altitude et sont en mesure de prendre des images régulières à la verticale d’un même point à l’équateur, ce qui permet d’obtenir plusieurs images dans une même journée (tous les quarts d’heure), mais de mauvaise qualité. Pour avoir une meilleure qualité d’image, les satellites d’observation (Spot, Formosat, Kompsat…) sont donc placés sur une orbite de 150 à 1000 km d’altitude et programmés pour résister à l’attraction terrestre en rallumant régulièrement leurs moteurs. Il leur faut cependant une à deux heures pour effectuer le tour de la Terre (en fonction de leur altitude), alors il leur faudra faire un certain nombre de tours pour revenir à la verticale du même point, étant donnée que la Terre aura tournée sur son axe entre temps. Le même satellite ne pourra donc prendre qu’une image par jour du même point (plusieurs points, une quinzaine en moyenne, peuvent être photographiés) et ne sera pas capable de voir un grand nombre d’autres points du globe. Ne vous en faites pas, vous n’êtes pas prêt d’être surveillés par satellite ! Par contre, lors de certains événements (G8, matches internationaux…), la police peut désormais sortir les dirigeables et autres drones de surveillance (cf. ELSA et Quadrifrance), ou même en dehors d’événements particuliers, comme ce sera le cas au dessus des banlieues…
Nous sommes sans doute, au vu de ces informations et de toutes celles qui s’y ajoutent, en droit d’être paranoïaques, car l’homme ressent un plaisir énorme à développer les moyens technologiques de son asservissement. La surveillance sous toutes ses formes se développe à une vitesse plus qu’inquiétante, prenant pour terreau la lutte contre la criminalité ou le terrorisme. Notre soucis majeur sera de redéfinir les notions même de criminalité et de terrorisme, afin que la révolte, que le conflit, aient encore droit de cité et que la répression à l’encontre des attitudes non normatives ne devienne pas une banalité. A chacun de prendre les risques et de se mettre en action, afin qu’on puisse réfléchir à la mise en place d’une riposte, qui devra passer sans doute par l’élimination pure et simple de toutes les formes d’atteinte à notre image, par la destruction ou le contournement des moyens de surveillance.
C’EST URGENT
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